mardi 22 décembre 2009

5e voyage No 4 Malargue La Payunia Malargue

Bonjour et Bonne Annee a tous, avec la sante et des voyages !
Sommes a Copiapo, au Nord Chili.
Pour nous tout va bien, sauf notre ordi en panne. Nous essayerons de rattraper le retard.
Ce message n est pas a sa place, nous ferons le necessaire une autre fois.
Des amis Chiliens et Francais nous attendent pour le reveillon de la Saint Sylvestre.
Demain a la plage pour 3 jours, comme pour Noel...
Amities.
Jacques et Marie-Paule
5e voyage N° 4
Malargüe La Payunia Malargüe

Photo 42A

Nous avons remonté le canyon de l’Atuel et pris la direction de Malargüe, vers le sud.
Avec le très violent vent de face on plafonne parfois à 70 km/h, alors que sans vent notre vitesse de croisière tourne entre 90 et 110 km/h selon l’état de la route. Temps incertain et froid.
Sur ce trajet la route 40 est bien asphaltée, ce qui est loin d’être le cas ailleurs.

Photos 43A et 44A
A Malargüe (alt. 1 400 m), nous faisons la connaissance au camping municipal d’Eugenio, un Allemand en Land Rover, érudit, qui voyage ici depuis 5 ans, alternant tourisme et petits boulots, et de 3 jeunes Californiens partis voici 3 ans depuis l’Alaska sur de curieux vélos très longs, surbaissés et bien chargés, qui espèrent rejoindre Ushuaia en fin d’année.

Photos 45A
Avec un guide obligatoire d’une agence de voyages de Malargüe, nous partons dans notre véhicule sur la Ruta 40 pour le parc de La Payunia, 130 km au sud de la ville. En début d’année nous étions déjà passés par là, mais avions renoncé à un détour important, n’étant pas sûrs de trouver un guide à Malargüe. Sitôt après la Pasarela, (un petit pont franchissant la gorge étroite que le rio a creusée dans le basalte noir), nous prenons à gauche une piste qui sillonne les terrains de grandes estancias privées. Il n’y a aucun panneau indicateur. C’est un peu moins grand qu’un département français, dont près de la moitié constitue la réserve naturelle. Hors du parc, sur les flancs du volcan Fortuno, 300 puits de pétrole pompent chacun 12 000 litres chaque jour. On y extrait aussi du gaz, transporté dans des gazoducs jusqu’au Chili.

Photos 46A à 53A
Ici, 830 cônes volcaniques ont projeté des bombes volcaniques il y a 12 millions d’années. Dans la lave noire apparaissent de longues coulées de scories rouges (de l’oxyde de fer). Nous roulons sur des pistes dont on ne doit pas sortir, pour éviter de créer des traces indélébiles. Ici il ne pleut pas, il neige rarement sur les sommets. Des touffes d’herbe dorée, le coiron, s’accrochent dans la lave noire, battues par un vent violent.
La caldera du volcan Payun, malheureusement inaccessible, a 9 km de diamètre.

Photos 54A à 57A

Nous montons en BerliLand jusqu’à 2 250 m, au bord du cratère du volcan Elmorado (2 410 m).



Photo 58A
Au bord de la piste nous rencontrons un rial ou puestero, qui vit seul dans cette région inhabitée.

Photo 59A à 62A

Retour sous un vent de poussière et de sable terrible, venu de l’ouest, qui secoue le Land. Pas étonnant que les cendres du volcan Descabezado, au Chili, aient recouvert la ville de Malargüe en 1932, qui avait déjà dû déménager au XIXe siècle pour la même raison.
Belle journée, bien que nous nous attendions à voir des cônes ressemblant aux Chocolats HiIls des Philippines. Nous n’avons pas vu d’animaux, il y a pourtant des pumas, renards, nandous, guanacos et des condors. Mais la visite a été trop rapide. 130 km pour aller dont 30 de piste, autant pour revenir et sur place seulement 130 km de piste. Pourtant il en existe bien d’autres, cassantes paraît-il. Ce que nous avons vu nous a enthousiasmés, mais nous aurions aimé dormir sur place, passer quelques jours dans ce labyrinthe, malheureusement c’est interdit, et c’est peu fréquenté.
A noter qu’il n’est pas indispensable d’avoir un 4x4 pour faire ce parcours, un fourgon peut suffire. Il est possible aussi d’y aller dans le Land Rover ou le minibus d’une agence de Malargüe.

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