mardi 22 décembre 2009

5e voyage No 6 Los Libertadores Puente del Inca Aconcagua

5e voyage N° 6
Los Libertadores Puente del Inca Aconcagua




Montée de Los Libertadores.




L’émouvant petit cimetière des andinistes, à 2 700 m, rappelle que beaucoup sont morts en tentant de gravir l’Aconcagua (6 960 m).




Puente del Inca (2 708 m) arche de sel franchissant le rio Mendoza. L’hôtel, abandonné à cause d’une crue dans les années 30, avait dans chaque chambre son propre bain thermal.


Le chemin de fer à voie étroite, dont on voit encore les traces parmi les éboulis, n’existe plus depuis quelques décennies. Les presidentes du Chili et d'Argentine ont entame des negociations en vue de retablir une ligne moderne.

Chien neurasthenique mal renseigne sur les horaires
Les gardes-parc interdisent l’entrée du parc de l’Aconcagua en raison de la neige et nous ne verrons pas les sommets à cause des nuages. Mais en mars 2008, quelle vue magnifique nous avions eue : 4 000 m de dénivelé face à nous !

Parmi les très nombreux camions, la remorque de l’un d’eux, dételée, finit de brûler au bord de la route, à quelques kilomètres de l’entrée du tunnel tout proche de Los Libertadores, long de 3,2 km, le seul passage accessible aux camions en cette saison depuis le Sud entre Argentine et Chili.
Nous n’osons imaginer ce qui aurait pu se passer si le camion avait pris feu dans le tunnel. Nous avons eu chaud en la doublant, mais ça aurait pu être pire !



Photos 86A 87A 88A

Nous avons franchi plusieurs dizaines de fois la frontière entre Argentine et Chili, et nous passons ici pour la troisième fois. D’abord près d’une heure de queue dans la voiture en ce dimanche après-midi. Puis des allers et retours d’un guichet à l’autre. Il manque toujours un tampon. Fouille complète par la douane chilienne de tous les sacs des voyageurs descendus des cars. Fouille des voitures, y compris pour nous. La douanière monte visiter l’arrière du Land, ouvre tout, puis ils font monter un chien douanier qui piétine nos coussins, évidemment sans rien trouver. Ensuite elle fouille la cabine, trouve sur le siège central une calebasse pyrogravée décorée en chouette que nous venons d’acheter à Ispallata et l’agite. Horreur ! Elle entend un bruit de graines. Satisfaite, elle nous oblige à refaire notre déclaration attestant que nous ne transportions pas d’aliments frais, fruits, légumes, viande, œufs, miel, condiments, mais des graines dans la calebasse. Retour à la case départ et dans la foule pour de nouveaux coups de tampon. Rien à faire, il faut extraire les graines, même si je dis que ce souvenir va partir en France, qu’on ne va pas le détruire pour en semer les graines au Chili et nous lancer dans l’agriculture. Je perce finalement un gros trou dessous avec un couteau. La douanière la vide avec application pendant que je lui débite mon répertoire le plus distingué, en français heureusement... Les règles douanières au Chili sont implacables, et cet objet, à l’avenir, symbolisera l’attitude de ces fonctionnaires bornés.




Enfin libres 2 heures et demie plus tard, nous abordons la descente aux 29 lacets, puis une route en travaux en sens unique alterné. A la nuit tombante, dans un village, nous demandons à dormir dans un parc de camions où nous sommes bien accueillis, même par les chiens qui nous font la fête !

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